ODE

Entre 2012 et 2017, l’Office De l’Eau de la Martinique (ODE) avec l’aide la DEAL (Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) a réalisé un suivi sur 15 Stations de Traitement des Eaux usées (STEU) en Martinique, permettant ainsi de travailler au protocole de suivi du milieu récepteur.

En 2015 et 2016, l'ODE (Office de l'eau) Martinique a réalisé un suivi des rejets de 4 Stations de Traitement des Eaux Usées (STEU) gérées par le SICSM (Syndicat Intercommunal du Centre et du Sud Martinique)*.

Les dispositifs d’Assainissement Non Collectif (ANC) traitent les eaux usées d’une habitation, dites domestiques, dans les zones où il n’y a pas de réseau public d’assainissement. C'est une obligation règlementaire. Ces eaux usées domestiques des habitations non raccordées au réseau public de collecte (assainissement collectif ou encore Tout-à-l'égout), sont alors:

1- collectées,
2- transportées,
3- traitées,
4- évacuées.

Dans le cas d’un dispositif d’assainissement non collectif défectueux ou inexistant, ces eaux usées sont directement déversés dans le milieu naturel.

ANC photo déversement

Réglementairement c'est le zonage d'assainissement qui définit la part du territoire concernée par l'Assainissement Collectif et l'Assainissement Non Collectif.

En conséquence toutes les habitations ou groupements d'habitations concernés, doivent mettre en place un dispositif d'assainissement non collectif sur sa parcelle afin de traiter ses eaux usées domestiques (toilettes, douche, évier, lavabo, machine à laver).

domestique

Schéma de principe d'un dispositif d'assainissement non collectif 

On distingue les filières classiques (traitement par le sol en place ou reconstitué), régentées par un Document Technique Unifié (DTU) et les filières soumises à agrément plus récentes et autorisées seulement depuis 2009 (micro-station, disposotif compact, filtre planté de végétaux).

L'agrément est obtenu auprès du ministère et dispose alors d'un numéro avec publication au Journal Officiel. Cet agrément est obligatoire pour toutes habitations dont le nombre de pièces principales est inférieur à 20.

filières

* Ce dispositif ne peut être mis en place en Martinique, pour l'instant, pour les habitations de moins de 20 pièces principales car l'agrément spécifie les plantes qui doivent être utilisées, et ces dernières sont considérées comme invasives sur l'île avec impact sur la biodiversité locale. 

A noter que ces plantes doivent avoir certaines caractéristiques physiques afin de permettre un traitement optimal.

 

Que contiennent ces eaux usées

Les eaux usées d’une habitation, eaux usées domestiques, contiennent une quantité importante de matières organiques, des micro-organismes potentiellement pathogènes, des graisses et des détergents (savon lessive, produits d’entretien,…). Elles peuvent également contienir des macro-déchets (lingettes, sous-vêtement, protection higénique, ...), ou encore des résidus médicamenteux.
Aussi, de telles eaux rejetées dans le milieu sans traitement ont obligatoirement un impact.

 

Les risques

  • L’impact que peut avoir ces eaux usées sur la santé humaine est très important, l’un des plus connu est le choléra qui peut décimer des populations s'il n'est pas rapidement pris en charge.                                Photo choléra
  • L’impact peut aussi être directement économique et social avec la fermeture de site de baignade en mer ou en rivière par exemple.photo ANC baignade interdite
  • L’impact sur le milieu naturel et notamment les milieux aquatiques n’est cependant pas à négliger car il peut entrainer de graves conséquences environnementales, bien sûr, mais de façon indirecte ou à plus long terme un impact économique et social (activité touristique et pêche).

Sur les milieux naturel, les impacts des rejets d'eaux usées sont facilement visibles ;

  • Une mortalité des espèces aquatiques dû à la diminution de la quantité d’oxygène dans le milieu. Oxygène excessivement consommée par les micro-organismes des eaux usées. 
  • Une croissance excessive d’algues qui se développent en consommant les nutriments présents dans les eaux usées (exemple du phosphate dans les lessive) : eutrophisation.
  • Les algues limitent la photosynthèse, absorbe l’oxygène présent dans l’eau et libère des gaz toxiques lors de leur décomposition. Ce qui conduit à une mortalité de la vie aquatique du milieu.
  • Une mortalité des coraux : leur blanchissement, cet dégradation impact la biodiversité marine.

Des dizaines de poissons morts dans la rivière de Batelière (FA Octobre 2016)

Des dizaines de poissons morts dans la rivère de Batelière (FA Octobre 2016)

 

L'Assainissement Non Collectif en Martinique

Voir l'article sur les Chiffres de l'ANC en Martinique

 

La mission de l'Office De l'Eau en Assainissement Non Collectif

  • L'appui aux SPANC

Dans le cadre de sa mission d’assistance technique aux maîtres d’ouvrage, l’Office de l’Eau anime depuis 2011 le réseau des Services Publics de l’Assainissement Non Collectif (SPANC) de la Martinique par la mise en œuvre du SATASPANC (Service d’Assistance Technique et Administratif aux SPANC).

L’Office réalise :

- Des formations sur la mission de contrôle des SPANC,
- De la veille réglementaire et technique,
- Des rencontres entre SPANC, administrations et professionnels,
- Des documents d’information et de sensibilisation à destination de la population pour appuyer les SPANC dans leur communication,
- Des guides techniques pour les dispositifs avec traitement par le sol en place (consultez les ICI).

Le but est également d’harmoniser les procédures de contrôles sur l’ensemble du territoire et partager les expériences de terrain afin d’abaisser le taux de non-conformité des dispositifs ANC du territoire.

A titre d’exemple, l’office à regrouper toutes les zones, baignades et donc milieux aquatiques, où l’ANC peut avoir un impact (consultez la carte ICI).

  • La participation aux Groupes de Travail (GT) nationaux sur l'ANC

Afin que le contexte local soit pris en compte au niveau National, l’Office de l’eau prend part à de nombreux GT. Il peut ainsi émettre des avis sur les textes règlementaires, alerter sur les contraintes techniques et proposer des solutions d’adaptations.

Aussi, l’Office est membre de :

- GT ANC animé par le ministère de la transition écologique et solidaire
- GT révision du DTU animé par l’Afnor
- PANANC animé par le ministère de la transition écologique et solidaire et qui regroupe plusieurs groupes de travail en fonction des thématiques (formation, agrément,)
- …

  • La formation et l'information des professionnels et acteurs de l'ANC

Depuis 2009, l’ODE a réalisé de nombreuses formations techniques et règlementaires en ANC à destination des :

- Agents des SPANC dans le cadre d’un partenariat avec le CNFPT,
- Artisans, en partenariat avec la DSDS (aujourd’hui ARS), à l’époque, et la Chambre de métiers,
- Plombiers en reconversion dans le cadre d’un projet avec le Pôle emploi,
- Elus dans le cadre des Universités des maires,
- Vidangeurs agréés.

 

 

 

Le parc d’ANC avoisine 75 000 installations sur le territoire Martiniquais soit environ à 60 % la part des foyers en ANC en Martinique. A titre de comparaison, dans l'hexagone, cette part est de 20 %.
23/34 communes de Martinique sont majoritairement en ANC avec un taux de plus de 90 % sur les communes du Gros-Morne, Grand-Rivière, Morne-Vert, Fonds Saint-Denis et Rivière-Pilote.

 

L’assainissement non collectif (ANC) comprend :

  • la collecte des eaux usées,
  • leur transport,
  • leur traitement,
  • leur évacuation.

L’eau de pluie récupérée peut être réutilisée, sous certaines conditions, comme alternative à l’eau de ville et permet ainsi d’économiser cette dernière.

Par ailleurs, les eaux de pluie, que l’on soit un particulier ou un aménageur public ou privé, doivent être restituées au milieu naturel en respectant certaines règles.

I - Qu’est-ce que l’eau de pluie ?

L’eau de pluie est l’eau provenant des précipitations atmosphériques. Elle est dénommée eau pluviale ou de ruissellement après avoir touché le sol, et qu’elle ruisselle sur les surfaces la réceptionnant (par exemple une toiture ou un parking).

 

II - Comment gérer les eaux de pluie ?

POUR LES PARTICULIERS

  • Règles générales

La gestion des eaux de pluie se décline de différentes façons :

    • Les eaux peuvent être récupérées via les toitures puis stockées dans des citernes afin d’être réutilisées.
    • Quand les eaux de pluie ne sont pas récupérées et stockées, elles doivent être infiltrées sur votre parcelle ou rejetées dans le milieu naturel de manière à éviter les inondations de votre terrain et celui de vos voisins.
    • Les eaux pluviales ne doivent pas être évacuées dans le réseau d’assainissement des eaux usées (assainissement individuel ou réseau collectif).
    • L’utilisation des eaux pluviales.
    • L’installation d’un système de récupération d’eau de pluie répond à des normes et induit aussi certaines obligations.
    • La réglementation est définie par l’arrêté du 21 août 2008 relatif à la récupération de l’eau de pluie et à son usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments.
    • Dans le cadre de cet arrêté, les seuls usages autorisés sont :
        • Usages extérieurs : arrosage des plantes, lavage des véhicules ou des sols, remplissage d’une piscine (si celle-ci est équipée d’un système de filtration), etc...
        • Alimentation des chasses d’eau de WC,
        • À titre expérimental, lave-linge, sous réserve d’un traitement adapté de l’eau de pluie.
    • Les usages interdits de l’eau de pluie sont notamment :
        • La boisson,
        • La préparation des aliments,
        • Le lave-vaisselle,
        • L’hygiène corporelle.
    • L’eau de pluie est une eau non potable. Il est donc strictement interdit de se servir de l’eau de pluie pour la consommation humaine, car elle ne respecte pas les limites de qualité fixées par le code de la santé publique.
  • L’évacuation des eaux pluviales en milieu naturel

Le rejet dans le réseau d'eaux pluviales est une obligation lorsque celui-ci existe.

S’il existe, le particulier doit demander l’autorisation de rejeter ses eaux pluviales au maire. Ce dernier n’a, néanmoins, aucune obligation de mettre en place un réseau pour l’évacuation des eaux pluviales.

Si le réseau d'eaux pluviales n'existe pas le particulier devra gérer ses eaux sans qu’elles portent atteinte aux parcelles voisines et demander l’autorisation au propriétaire de la parcelle où il veut effectuer le rejet.

 

POUR LES AMENAGEURS PUCLICS OU PRIVES

  • Règles générales

    • Les eaux de pluie qui ruissellent sur les routes, parking ou sites industriels se chargent en polluants (pneus, hydrocarbure, huile de moteur). Les gestionnaires les récupèrent pour les traiter puis les évacuer vers le milieu naturel.
    • Dans le cadre d’aménagement important ou de projets d’urbanisation qui entraînent une forte imperméabilisation des sols, les eaux de pluie doivent être gérées (rétention notamment) afin d’éviter les inondations.
    • En effet, les communes doivent établir des « zonages eaux pluviales » qui permettent d’identifier des zones où des actions et infrastructures doivent être mises en œuvre pour parer aux risques d’inondation. Il convient d’intégrer cette gestion dès les prémices des projets.
  • L’utilisation des eaux pluviales

    • L’utilisation d’eau de pluie est interdite à l’intérieur des établissements de santé, établissements sociaux et médicaux-sociaux, l’hébergement de personnes âgées, les crèches, les écoles maternelles et élémentaires.
  • L’évacuation des eaux pluviales dans le milieu naturel

    • Dans le cas d’aménagements, de construction et gestion de sites industriels ou de tout autre projet (parking, etc...) entrainant une imperméabilisation des sols supérieur 1ha , un dossier "loi sur l’eau" doit être établis et soumis au service de la DEAL.

 

III - L’appui technique de l’Office De l’Eau Martinique aux gestionnaires des eaux pluviales

Pour les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI), les communes, les entreprises privées et les particuliers :

  • Diagnotic de fonctionnement d'un dispositif de rétention et de traitement des eaux de pluie,
    • Appui technique au diagnostic,
    • Appui à la rédaction de cahiers des charges,
    • Suivi de l'étude et des travaux,
    • Conseil.
  • Intégrer judicieusement la gestion des eaux pluviales dans un aménagement (ZAE, lotissement, parking….)
    • Rédaction d’un protocole,
    • Mise en œuvre d’un suivi,
    • Analyse des eaux,
    • Identification des problématiques techniques,
    • Conseil en gestion du pluvial du site.
  • Réaliser un schéma directeur de gestion des eaux pluviales (uniquement pour les EPCI et les communes)
    • Pré-état des lieux,
    • Appui à la rédaction de cahier des charges,
    • Constitution d’un COPIL,
    • Suivi du BET.

De quoi s'agit-il ?

Les cours d’eau et les zones humides sont des écosystèmes aquatiques liés à la géologie des sous-sols. Ces écosystèmes sont une composante du cycle de l’eau soumis au climat, à l’ensoleillement et la végétation. Leur bon fonctionnement et leur bon état écologique sont des indicateurs de la santé de la planète. En effet, ils abritent une richesse animale et végétale importante véritable thermomètre de la planète.
Les écosystèmes apportent à l’Homme nourriture, énergie, eau, loisir, … Ces écosystèmes ont aussi un rôle de protection des milieux en assurant le ralentissement des crues ou l’auto-épuration par exemple.
L’équilibre fragile des écosystèmes est régulièrement menacé par les activités humaines.

La situation en Martinique

En Martinique comme dans beaucoup de territoires sur la planète, les activités humaines engendrent des pollutions importantes. Par exemple, les aménagements des cours d’eau non ou mal maitrisés perturbant les écoulements de l’eau ont des conséquences sur les zones humides.
Les conséquences des activités humaines, accélérées par le changement climatique, ont également un impact direct sur le déclin de la biodiversité, l’augmentation du nombre et de l’importance des inondations et la perte des richesses paysagères du territoire.
Si à l’origine la présence d’eau a favorisé l’installation des populations sur le territoire Martiniquais, aujourd’hui les activités humaines ont largement participé à la dégradation des milieux aquatiques.

La mission de l’Office De l’Eau

Afin d’assurer la préservation des milieux aquatiques, l’Office De l’Eau Martinique va faciliter la gestion des cours d’eau et des zones humides. L’objectif étant de pérenniser et concilier les usages anthropiques (relatif à l’activité humaine) autour de ces zones humides. En s’appuyant sur les outils réglementaires, l’ODE participe, directement et indirectement, financièrement et techniquement aux actions de préservation, d’aménagement, de restauration et d’entretien des cours d’eau et des zones humides :

  • La préservation va consister à disposer de moyens de protéger des cours d’eau et des zones humides d’intérêt. Pour l’Office De l’Eau, cela passe par le conseil et l’assistance technique aux maîtres d’ouvrage sur les projets pouvant porter atteintes à ces milieux. Il peut s’agir, par exemple, de financer des méthodes industrielles ou agricoles alternatives ayant moins d’impacts sur l’environnement ou encore en participant à l’acquisition de parcelles à préserver.
  • L’aménagement des cours d’eau et des zones humides doit concilier le maintien des fonctionnalités naturelles de ces milieux avec les usages anthropiques. Par exemple, l’aménagement de zones d’expansion de crue doit permettre à la rivière de retrouver son espace de liberté permettant de protéger les zones d’activités humaines en aval des zones d’expansion de crue. A cet effet, l’ODE a réalisé et publié un Atlas cartographique des zones d’expansion de crues (ZEC) du bassin Martinique. Cet atlas est disponible sur l’Observatoire de l’Eau.
  • Des actions de restauration valorisant les cours d’eau et les zones humides. L’objectif est d’atteindre une meilleure qualité écologique des milieux. La restauration de cours d’eau va ainsi viser à la restitution des fonctionnalités du cours d’eau dans ses dimensions longitudinale, latérale et verticale.
     Zones humides Anses dArlet

Projet de mise en valeur de zones humides sur la commune des Anses d’Arlet (ODE, 2018)

  • L’Office De l’Eau sensibilise, informe et forme aux bonnes pratiques d’entretien des cours d’eau et des zones humides en :

      • Permettant le maintien ou l'amélioration de la qualité du milieu (eau, habitats, faune, flore),
      • Assurant le bon écoulement des eaux,
      • Stabilisant le maintien des berges,
      • Préservant la qualité paysagère.

L’action de l’ODE se concrétise notamment par la formation des acteurs en charge des opérations d’entretien de ces milieux.
L’ODE finance également des modes d’action alternatifs, moins invasifs pour les milieux permettant ainsi de concilier le maintien de la qualité des milieux et les activités humaines. En participant à la réalisation de documents guides et d’études, l’ODE mène aussi des actions de sensibilisation, d’amélioration de la connaissance et d’adaptation des interventions aux spécificités locales.

Financement formation entretien des berges et des ripisylves

Financement formation entretien des berges et des ripisylves (ONF, Alban GILET)

 L’assistance technique de l’ODE

L’assistance technique de l’ODE s’adresse aux gestionnaires, propriétaires d’une zone humides (mares, mangroves,…) ou qu’une ravine/cours d’eau …
Cette assistance technique peut se traduire sous plusieurs formes déclinées dans le tableau ci-dessous.

Action ODE gestion cours eau et zones humides

Les études économiques, en Sciences Humaines et Sociales sur l’Eau et les Milieux Aquatiques en Martinique permet d’identifier les jeux d’acteurs, les freins et les leviers d’action nécessaires pour accompagner la mise en œuvre d’une politique efficace de gestion de l’eau et des milieux aquatiques. L’objectif global est de mieux comprendre les relations qu’entretiennent les Martiniquais avec l’eau et les milieux aquatiques, à travers l'étude de leurs perceptions, de leurs représentations, de leurs connaissances et de leurs pratiques.

Les pistes opérationnelles dégagées par ces études nous renvoient à nos propres modes de gestion et à notre approche des milieux aquatiques qui exclut souvent l'homme de l'écosystème, auquel il appartient. En effet, nous maitrisons les diagnostics environnementaux techniques, proposons des solutions, montons des projets et savons dimensionner l'aspect économique en éludant souvent le facteur sociologique.

Il s'agit donc dans ces études de replacer la composante humaine (usager, acteur, ...) au centre de la définition du besoin et de l'action.

Vous pouvez retrouver ces études ici.

L’ODE participe pleinement à la gouvernance de l’eau du bassin Martinique, en prenant part aux instances décisionnaires. L’ODE siège dans différents Conseils d’Administration, et organisations au cœur de l’action environnementale.

Par sa contribution à la gouvernance de l’eau, l’ODE soutient les politiques publiques de l’eau et de la protection des milieux aquatiques.
Le Programme Pluriannuel d’Intervention (PPI) de l’ODE se pose en exécution du SDAGE et du Programme de Mesures associé.
A cet égard, l’ODE recherche une cohérence entre sa politique d’aide, d’assistance technique, de formation et de sensibilisation au regard des problématiques identifiées comme prioritaires. En participant aux instances de décisions, l’ODE s’inscrit dans les politiques locales et nationales.

Les instances dans lesquelles siège l’ODE :

    • CEB Comité de l’Eau et de la Biodiversité
    • ODYSSI (Conseil d’Administration)
    • BRGM (Comité Régional de Programmation)
    • Comité de Baie de la baie de Fort De France
    • Comité de Rivière du Galion
    • Comité littoral sud
    • COSDA Commission Agro écologie du plan ECOPHYTO
    • MISEN Mission Interservices Eau et Nature
    • GEO MARTINIQUE
    • OMB Observatoire Martiniquais de la Biodiversité
    • CARBET DES SCIENCES (Conseil d’Administration)
    • PARC NATUREL MARIN
    • Comité des financeurs du plan eau DOM
    • MATB Mission Assistance Technique Bassin, GEMAPI
    • CRSA (Commission Santé Environnement)

Au délà du Territoire Martiniquais

  • Niveau Régional ;
    • CMUBA Comité Maritime Ultra-marin du Bassin des Antilles
    • Comité Chlordécone
    • Comité de suivi Interfonds (fonds européens)
    • Commission consultative du plan des déchets
    • Conseil des Rivages Français d’Amérique (Conservatoire du Littoral)
  • Niveau National ;
    • IFRECOR Initiative Française sur les Récifs Coralliens
    • PFE Partenariat Français de l’Eau
    • ASTEE Association Scientifique et Technique pour l'Eau et l'Environnement
    • FNCCR Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régie
    • OI’EAU Office International de l’Eau
  • Niveau International ;
    • RIOB Réseau International des Organisations de Bassins
    • EURO-RIOB Réseau International des Organisations de Bassins de l’Europe
    • CAWASA CAribbean Water & Severage Association
    • ROBAN Réseau d’Organisations des Bassins d’Amérique du Nord
    • CWWA Canadian Water and Wastewater Association